Selon une étude du Crédoc réalisée en 2017, plus de 4 millions de français possèdent une assurance obsèques. Leur volonté est de soulager et de protéger leurs proches au moment de leur décès en leur évitant une charge financière – voire organisationnelle qui s’ajouterait au poids du deuil.
Ce contrat, qui fonctionne comme une assurance vie, prend en charge uniquement le coût financier des funérailles. Au décès de l’assuré, le capital est versé au bénéficiaire désigné par le contrat. Depuis 2013, le bénéficiaire a obligation d’affecter cet argent au financement des frais d’inhumation de l’assuré.
Ce contrat prend en charge le financement de l’enterrement mais aussi son organisation. Proposé uniquement par les banques et les compagnies d’assurance, il assure un nombre défini de prestations dans le cadre d’un accord avec un ou plusieurs opérateurs funéraires. Le risque est ici que les souhaits de l’assuré ne soient pas respectés (choix du cercueil, modèle de plaque…).
Ce contrat prend aussi en charge à la fois le financement de l’enterrement et son organisation. Cependant, l’assureur s’engage à verser le capital à un opérateur funéraire choisi par l’assuré. Les détails de l’organisation des obsèques sont définis par un contrat adossé au contrat d’assurance et qui précise les prestations funéraires que l’opérateur doit réaliser.
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Il existe différents moyens pour financer la souscription d’une convention obsèques selon l’âge du souscripteur et le capital qu’il souhaite verser.
Le capital, en général entre 3 500 et 5 000 euros, est versé en une seule cotisation. Ce mode de financement convient particulièrement lorsque le souscripteur est une personne déjà assez âgée.
Il s’agit d’étaler le financement sur une période définie, en général 5, 10 ou 15 ans. Ce type de financement est adapté pour une personne encore assez jeune qui souhaite se constituer un capital de manière progressive.
Dans ce dernier cas, une fois que le capital est défini, le souscripteur verse des mensualités jusqu’à son décès. C’est l’option la plus risquée et, en général, la plus chère. En effet, si on le souscrit trop jeune, on risque de payer davantage que le capital défini au départ.
Or l’argent versé en trop le sera à fonds perdus. A l’inverse, si le souscripteur décède rapidement, l’assureur risque de devoir verser un capital qui n’aura pas été totalement payé.